Comme il est de mise, les Vodnì habitent toujours les mers de Samudra. Leur territoire est délimité par l’inconnu et par les Terres Sombres du Grand Serpent. Il s’étend de Shuo, une île Rajasa jusqu’à la Mer Sombre, et recouvre, techniquement, la Mer des Douleurs, mais les Vodnì ayant choisit cet endroit comme domicile sont considérés comme excentriques et particuliers, alors ils n’ont pas vraiment de place dans la vie politique et dans les enjeux de celle-ci. En fait, on peut dire que toutes les mers sont leur territoire c’est la façon de voir les choses des peuples terrestres. Les fonds marins sont leurs maisons, et il est difficile de concevoir des guerres entre les Vodnì et d’autres peuples sous-marins. Cependant, c’est ce qui se passe. Mais de façon générale, en tant que race, les Vodnì peuvent vivre partout où il y a de l’eau, il est donc possible d’en retrouver dans les lacs et les rivières, dans les mers et dans les océans. Leur territoire est donc gigantesque, quand on prend en considération l’importance de l’eau sur Samudra.


Si le territoire des Vodnì est très grand, il est normal de penser qu’il n’y a pas exactement une grande cohésion politique. Et c’est exactement le cas. Il existe un pouvoir central, c’est-à-dire un endroit où la concentration de Vodnì était suffisante pour justifier l’existence et la création d’un type de gouvernement. Cependant, de façon générale, les Vodnì, peuple nomade sous-marin est organisé de façon tribale autour d’un chef ou d’une cheftaine, ou encore d’un sage, ou encore ils sont totalement individualistes, comme la vie en Mer est des plus difficiles. Il n’y a donc pas une grande structure hiérarchique à l’échelle du peuple, car il est trop séparé et il souffre du problème inverse des peuples terrestres : le territoire est trop vaste pour permettre une bonne communication entre les diverses tribus et autres. Ainsi, chacun fait ce qu’il veut.

Il est cependant pertinent de mentionner la ville de Siyahrn. C’est ici qu’était établi, avait le départ du Fürst, la régence Vodnì. Il est difficile de dire en quelles circonstances ce peuple s’est doté d’un roi et d’une reine, mais ce fut le cas à un moment ou un autre. Cependant, le régent actuel est porté disparu, personne ne sait s’il est même mort ou encore en vie. À sa place, bien que ce ne soit pas de son ressort, c’est un conseil qui dirige la ville et les Vodnì de la région. Ils sont au nombre de quatre (il y en avait cinq avant puisqu’on prenait la peine de compter le Fürst comme un égal) et ils prennent les décisions à caractère politique de la ville et de ses environs, ils agissent au nom des Vodnì en général. Ils sont donc considérés, pour l’instant et faute d’avoir mieux, comme la voix du peuple.